C'est un portrait par petites touches du marin marchand actuel. Les auteurs tous deux prêtres, l'un ancien naviguant, l'autre responsable du foyer de Port de Bouc, alternent les échanges de courriels entre marins et les contacts établis soit au foyer soit lors de visites à bord.

Malgré quelques erreurs minimes c'est criant de vérité et donne à réfléchir. Le marin du XXI^ème siècle, asiatique (surtout philippin) africain ou européen de l'Est est une sorte de prisonnier volontaire à bord de navires dont les escales très courtes et loin des centres villes ne permettent que de rares sorties contrariées de surcroît par le code ISPS.

La carte téléphonique et le courriel sont des liens modernes avec la famille et l'internet à bord déjà en vigueur dans certaines compagnies, quoique cher, est attendu avec impatience. Mais la lettre reste indispensable car on peut y dire des choses plus intimes.
Il ne faut pas oublier que ces hommes sont la colonne vertébrale du commerce maritime mondial qui représente 80% des échanges sur notre Terre.

A conseiller ou à offrir aux terriens qui trouvent tout à fait normal de voir nos supermarchés regorger de produits exotiques.