"Pertes de contrôle en série entre Caen et Villers-Bocage. A 84 : du gasoil sur la chaussée."
Un poids lourd en travers de la chaussée et des pertes de contrôle en série dues à la
présence de gasoil sur la chaussée. La circulation a été perturbée vendredi (23/09/05) entre
18h15 et 19h30 sur l'autoroute A84 entre Caen et Villers Bocage dans le sens Caen - Rennes.
Dès 18h15 le centre opérationnel de la gendarmerie était assailli d'appels signalant des accidents
sur l'A84, entre Caen et Villers Bocage. Sur place d'importants moyens étaient engagés : six
véhicules de sapeurs pompiers, plusieurs patrouilles de gendarmes et l'Equipement.
Finalement seules trois pertes de contrôle ont été constatées par les services de secours en
divers endroits de l'autoroute. Des glissades dues à la présence de combustible sur la chaussée. Un
poids lourd s'est retrouvé en travers de la route, une bonne dizaine de véhicules ont glissé, mais
aucun blessé n'est à déplorer. La circulation a été perturbée pendant une heure, le temps pour les
employés de l'Equipement de nettoyer les plaques de gasoil.
Les gendarmes supposent que ce carburant a été perdu par un camion. Celui-ci aurait quitté
l'autoroute à Coulvain, du gasoil ayant été retrouvé sur le rond-point de l'échangeur.
Cet article, paru dans "Ouest France" le 24 Septembre 2005, ne manque pas d'interpeller un
marin au sujet de "présence de gasoil sur la chaussée" car en mer, il ne pourrait s'agir que d'une
pollution ou d'un dégazage sauvage ou autre délit.
Les glissades dues à la présence de carburant sur la chaussée, dont celle d'un poids lourd qui
s'est retrouvé en travers de la chaussée, laissent supposer une certaine quantité de carburant, qui en
mer, était plus que suffisante pour laisser une irisation de plus d'une dizaine de kilomètres dans le
sillage d'un navire.
Le terme pollution n'ayant pas été utilisé, cela explique peut-être l'absence de réaction du Procureur de
la République, qui n'a pas été prévenu.
Le camion qui a perdu du carburant (rien de répréhensible semble-t-il) aurait quitté l'autoroute à
Coulvain, on ne parle pas de recherche du camion pour mise sous séquestre jusqu'à versement
d'une caution avec mise en examen du propriétaire et convocation du chauffeur à comparaître devant
un Tribunal.
Il y a tout de même eu mise en danger de biens et de personnes, et, sans aucune preuve, tout
laisse à penser qu'un terrien ne peut déverser du carburant que d'une façon accidentelle, privilège
que n'ont pas les marins.
Quand l'un de nos collègue pense à
" Que vous soyez puissants ou misérables…
Que vous soyez terriens ou marins… "
Et si la différence était simplement de savoir si des oiseaux en ont souffert ou pas ?
Cdt Y. Charlot