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Communiqué de presse de l'AFCAN.
Recueil de naufragés par les navires de commerce.


Alexander Maersk, Marina, Talia, ce sont les noms de trois navires de commerce qui ont été cités pour la même raison dans les médias plutôt spécialisés, sans malheureusement faire la une de la presse en général. Ils ont récupéré des migrants en situation de détresse en Méditerranée et se sont trouvés dans l'impossibilité de les débarquer.
Or, à l'instar de tous les navires marchands de charge, ils n'étaient pas équipés pour recevoir et soigner tant de personnes.
En respectant les lois maritimes, les capitaines de ces navires se sont mis dans des situations périlleuses voire dangereuses pour eux-mêmes, leur équipage et leur navire. L'AFCAN avait déjà réagi à propos du MARINA car l'autorité maritime qui a d'abord ordonné au navire de se dérouter pour récupérer des naufragés a ensuite refoulé ledit navire, se mettant ainsi en contradiction avec la convention SAR 4.8.5.
La faible ou non-prise en compte au niveau international de cette crise des migrants rejette le problème sur ceux qui sont en mer dans cette zone, c'est-à-dire de rares navires d'ONG n'y allant que pour récupérer ces désespérés et surtout la flotte de commerce n'ayant d'autre alternative que de transiter dans cette partie de la Méditerranée.

Faut-il attendre pour réagir que des naufragés, migrants refoulés, prennent le contrôle d'un navire transportant une cargaison dangereuse, que des marins de commerce soient agressés ou tués ?

Le Bureau de l'AFCAN.
Le 12 juillet 2020.
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