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Communiqué de Presse
A l'issue de son conseil d'administration, qui s'est tenu à Quimper, les 17 et 18 octobre 2000, l'Afcan,
dont l'objectif est " la sécurité en mer, la protection de l'environnement maritime, la défense des
Capitaines", rappelle:
- Pour faire disparaître la pratique des rejets de résidus d'hydrocarbures en mer, il est impératif que
les navires déchargent leurs résidus, au cours d'escales, dans des installations portuaires équipées
pour traiter ensuite correctement ces déchets. Le suivi du débarquement de ces résidus doit être
contrôlé, par des inspecteurs compétents, ayant pouvoir de verbaliser tout navire n'apportant pas la
preuve qu'il a éliminé ses résidus, conformément à la réglementation en vigueur. (La règle du 1%
minimum de déchets sur la quantité de combustible consommé est unanimement acceptée)
- Sur la question du retrait des navires pétroliers simple coque, bien que regrettant la position de la
France et d'autres pays de l'U.E. qui privilégient, le critère de l'âge du navire plutôt que son état
d'entretien, l'AFCAN espère que cela permettra en final l'élimination des navires pétroliers sous
normes. Cependant, l'idée répandue dans le public que le pétrolier double coque éliminera dans
l'avenir tout danger de pollution dans tout type d'accident doit être dénoncée. Le "double coque" reste
un navire dangereux et doit être conduit et exploité par du personnel spécialisé. Son vieillissement
étant plus rapide que le "simple coque", il exige qu'une réglementation adaptée soit mise en place
rapidement.
- Pour parfaire la sécurité en mer, les équipages, doivent être formés aux types de navires sur
lesquels ils embarquent. La convention STCW, mise en place pour pallier les déficiences de la
formation maritime de certains Etats, reste toujours un minimum requis et est d'un niveau insuffisant.
Le système de recrutement par « marchand d'hommes » interposé ne favorise pas une culture
d'entreprise qui, par le passé, fidélisait et spécialisait ses navigants.
Enfin, la fatigue, élément essentiel de toute sécurité, doit être sérieusement prise en compte. La
tendance de ces dernières années, en effectifs de plus en plus réduits à bord des navires, va à
l'encontre de la réglementation internationale sur le temps de travail.
Le Président,
Daniel Marrec
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