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Le simulateur de manoeuvre à Nantes
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Nouvel outil de formation, le simulateur de Nantes verra se succéder à la barre des pilotes de tous horizons. En effet, pas moins de quinze stations se sont associées pour la réalisation de cet appareil : toutes les stations de la façade atlantique - sauf Bordeaux - de Bayonne à Brest, St Malo, Sète, Port La Nouvelle, Port Vendres, La Martinique, La Guadeloupe, La Guyane, Tahiti et La Nouvelle Calédonie.
Installé sur les bords de La Loire à Nantes, le simulateur a été inauguré le 21 octobre 2009 en présence de nombreux officiels et pilotes de différentes stations.
Une passerelle de navire a été reproduite. les équipements sont ceux d'un navire moderne; Ecdis, azipods...
Des écrans sont situés sous les ailerons et reproduisent les derniers mètres lors de l'approche du quai.
D'autres écrans reproduisent la vue vers l'arrière.
Le reste, sur plus de 180°, est réalisé par projection des images sur un écran en toile. l'atmosphère du local est contrôlée de façon à préserver cet écran en parfait état.
Il est possible de décaler les images pour reproduire le passage du Pilote et du Commandant en bout d'aileron.
L'instructeur se situe dans une pièce annexe. Il est celui qui dirigera les remorqueurs et changera les conditions météorologiques.
Pas moins de 400 navires sont disponibles et représentent tous les types susceptibles de faire escale dans les ports concernés.
Ces mêmes ports ont été abondamment photographiés (environ 15000 photos pour La Loire) afin de numériser les berges. Tout y est reproduit, ou presque, jusqu'à certaines banderoles ou inscriptions du type "Non aux OGM".
Ce type d'appareil est déjà utilisé dans d'autres stations, notamment au Havre, où il sert à la formation des jeunes pilotes, mais aussi à l'entraînement des plus anciens, notamment dans le cas d'un nouveau quai ou de nouveaux types navires devant faire escale.
Pour en avoir discuté avec des pilotes ayant déjà utilisé ce type d'appareil et ayant utilisé ce simulateur au Danemark, il n'est pas rare de sortir du stage avec la chemise mouillée, car le réalisme des manœuvres est impressionnant.
D'ailleurs, à l'instar des simulateurs de vols utilisés par les pilotes de ligne, le processus ne va pas jusqu'à l'abordage ou l'accident parce que pour le pilote aux manettes, l'imprégnation dans la manoeuvre peut être telle qu'un échec "simulé" pourrait être aussi traumatisant qu'un vrai.
Cdt B. DERENNES
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