La 99e session du Comité de la sécurité maritime s'est tenue à Londres du 16 au 25 mai 2018, sous la présidence de M. Brad GROVES (Australie). |
Le Secrétaire général, a souhaité la bienvenue aux participants et a prononcé son allocution d'ouverture, attirant particulièrement l'attention sur les points suivants :
http://www.imo.org/MediaCentre/SecretaryGeneral/Secretary-GeneralsSpeechesToMeetings/Pages/MSC-99-opening.aspx |
Ont participé à cette 99e session du Comité de la sécurité maritime 105 États membres, 3 membres associés et 62 représentants et observateurs d'institutions spécialisées des Nations Unies, d'observateurs d'organisations intergouvernementales et non gouvernementales.
NIL
Le Comité a procédé à l'adoption d'amendements à la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée, et aux codes et recueils de règles obligatoires connexes.
Adoption d'amendements aux règles 11-1/1 et 11-1/8-1, au chapitre IV et à l'appendice de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée
- Adoption d'amendements au Code FTP de 2010.
- Adoption d'amendements au Recueil HSC de 1994.
- Adoption d'amendements au Recueil HSC de 2000.
- Adoption d'un amendement au Recueil IBC.
- Adoption d'un amendement au Recueil IGC.
- Adoption d'amendements au Code IMDG.
- Adoption d'un amendement à la partie A du Recueil IS de 2008,
obligatoire en vertu de la Convention SOLAS,
obligatoire en vertu du Protocole sur les lignes de charge de 1988.
Adoption/approbation d'amendements aux instruments non obligatoires
- adopté l'amendement au Recueil SPS de 2008 par la résolution MSC.445(99).
- adopté l'amendement au Recueil BCH par la résolution MSC.446(99).
- adopté l'amendement au Recueil GC par la résolution MSC.447(99).
- adopté l'amendement au Recueil EGC.
- approuvé la circulaire MSC.1/Circ.1588 contenant les Consignes d'intervention d'urgence révisées pour les navires transportant des marchandises dangereuses (Guide FS).
- approuvé la circulaire MSC.1/Circ.1589 contenant les Directives sur les renseignements en matière d'exploitation à fournir aux capitaines en cas d'envahissement des navires à passagers construits avant le 1er janvier 2014 et décidé de la laisser en attente jusqu'à la date d'entrée en vigueur des amendements à la règle 11-1/8-1.3 de la Convention SOLAS adoptés à la présente session, à savoir le 1er janvier 2020.
- approuvé la circulaire MSC.1/Circ.1532/Rev.1 contenant les Directives révisées sur les renseignements en matière d'exploitation à fournir aux capitaines des navires à passagers pour que ces derniers retournent au port en toute sécurité (MSC.1 /Cire. 1532) et décidé de la laisser en attente jusqu'à la date d'entrée en vigueur des amendements à la règle 11-1/8-1.3 de la Convention SOLAS adoptés à la présente session, à savoir le 1er janvier 2020.
Le Comité a :
- prié les gouvernements contractants à la Convention SOLAS d'examiner et de mettre à jour les renseignements disponibles dans le module du GISIS relatif à la sûreté maritime, en particulier ceux qui concernaient les plans de sûreté de l'installation portuaire.
- encouragé les États membres à envisager de devenir Parties Protocoles SUA de 2005.
- invité les États membres à envisager de verser des contributions financières aux fonds d'affectation spéciale concernés pour appuyer le maintien d'une assistance technique dans le cadre du programme mondial pour le renforcement de la sûreté maritime, de l'appui à la mise en oeuvre du programme relatif au Code de conduite de Djibouti et du programme de sûreté maritime en Afrique de l'Ouest et du centre. À cet égard, le Comité a salué une contribution de 500 000 dollars versée par le Japon pour appuyer le Centre régional de formation de Djibouti.
Le Comité a décidé de valider le texte révisé du cours-type 3.24 intitulé "Formation de sensibilisation à la sûreté à l'intention du personnel des installations portuaires chargé de tâches spécifiques liées à la sûreté".
le Comité a décidé, qu'à l'avenir, l'examen et la validation de tous les cours-types relatifs à la sûreté maritime devaient être effectués par le Sous-comité HTW afin de garantir la cohérence entre les mesures de sûreté du navire et de l'installation portuaire la concordance de la terminologie et la coordination des descriptions des compétences et il a chargé le Sous-comité de prendre en considération le texte révisé du cours-type 3.24 lorsqu'il réviserait les cours-types 3.19, 3.26 et 3.27 relatifs à la sûreté du navire.
Le Comité a adopté la résolution MSC.448(99) sur les Directives révisées sur la prévention de l'accès des passagers clandestins et le partage des responsabilités pour garantir le règlement satisfaisant des cas d'embarquement clandestin, qui annule et remplace les Directives adoptées par la résolution MSC.312(88), et il a décidé d'en informer le FAL 42.
Navires et installations portuaires non visés par le Code ISPS
Le Comité a examiné le document MSC 99/4/3 dans lequel la République islamique d'Iran décrit les conditions de sûreté et les menaces auxquelles font face les navires et les installations portuaires non visés par le Code ISPS et propose des mesures qui devraient être prises par l'OMI, les États membres et les navires afin de renforcer la sûreté maritime.
Un certain nombre de délégations ont exprimé des réserves au sujet de la proposition visant à adopter des nouvelles mesures à l'échelle internationale :Après avoir noté les divers avis exprimés, le Comité a invité la République islamique d'Iran à en tenir compte au moment d'envisager toute mesure qu’elle pourrait envisager de prendre à cet égard.
- les nouvelles directives éventuelles devraient être facultatives et être employées en tant qu'éléments qui pourraient compléter la gestion des menaces contre la sûreté en vertu des cadres juridiques nationaux.
- de nombreux éléments de la proposition étaient contraires aux principes qui sous-tendaient l'élaboration du Code ISPS.
- les nouvelles obligations imposées à la multitude des divers petits ports du monde entier devaient être proportionnées à la menace, et le meilleur moyen de procéder consisterait à effectuer à une évaluation des risques au cas par cas.
- les États membres pourraient prendre des mesures pratiques et édicter une législation à l'échelle nationale en raison des navires non visés par la Convention SOLAS et des ports non certifiés en vertu du Code ISPS.
- les solutions proposées au paragraphe 14 du document MSC 99/4/3 étaient inutiles, car il incombait aux États membres d'appliquer des mesures supplémentaires aux navires et aux installations portuaires non visés par le Code ISPS.
- il était nécessaire d'adopter une méthode globale en matière de menaces contre la sûreté maritime et il fallait mieux faire connaître les menaces potentielles que constituaient les navires et les installations portuaires non visés par le Code ISPS.
Le cadre de l'exercice de définition réglementaire est trop étroit pour permettre beaucoup d'interventions sur les navires sans équipage. Mais c'est avec les présentations prenant place dans le MSC 99 qu'apparaîssaient les éléments les plus intéressants, notamment par le cluster maritime norvégien, très actif, avec une communication remarquable. Son objectif paraît être la conduite à distance des navires, à partir d'une station multitâche, excentrée, avec un équipage squelettique d'intervention. Le capitaine ne serait donc pas envoyé dans les poubelles de l'histoire, car il faut bien un coupable désigné, mais il y aura beaucoup de systèmes très élaborés à fournir. |
Le Comité a rappelé que le MSC 98 avait inscrit à l'ordre du jour du MSC 99 un "exercice de définition réglementaire pour l'exploitation des navires de surface autonomes", en fixant à 2020 la date d'achèvement des travaux. Il avait demandé aux États membres et aux organisations internationales à présenter des soumissions sur ce point au MSC 99. |
On notera particulièrement les soumissions suivantes :Les interventions des États membres bridées par le fait qu'il s'agissait d'un exercice et non de l'établissement de nouvelles règles, ont porté essentiellement sur :
- La France, qui propose des définitions en fonction des différents degrés d'autonomie, et deux approches pour adapter le cadre réglementaire aux navires autonomes, l'une sur la notion des moyens techniques embarqués, la certification et le contrôle par l'État du port, et l'autre sur les différents degrés d'autonomie et les conséquences sur les fonctions du capitaine et de l'équipage et la responsabilité de l'armateur pour les effectifs.
- Le Japon, sur la nécessité d'introduire progressivement des prescriptions de sécurité en fonction de la mise en service de navires opérés à distance, et de leur intégration dans le trafic mondial, et qu'il fallait attendre d'avoir complètement réglé cette problématique avant d'envisager des navires totalement dépourvus d'équipage. On notera que le Japon avait mis en essais un navire sans équipage dans ses eaux territoriales dans les années 1960, mais avait ensuite renoncé à développer cette idée.
- Le Danemark, qui présente un étude exhaustive sur les obstacles réglementaires, franchissables ou non, du fait que la totalité des règlements actuels sont basés sur la présence obligatoire d'un équipage à bord.
- La Finlande, sur la création d'une zone d'essais spécialisée au large de ses côtes, destinée aux essais en vraie grandeur des navires autonomes.
- La Norvège, sur la mise au point du porte conteneurs autonome Yara Birkeland, en fait, une barge autopropulsée, de dimensions réduites, prévue naviguer sur une courte distance dans une zone couverte par un VTS.
Le Comité a constitué un groupe de travail par correspondance sur les navires de surface autonomes, dont les travaux seront coordonnés par la Finlande, et il l'a chargé d'effectuer les tâches ci-après :
- la prise en compte de l'élément humain.
- la nécessité de rester dans le cadre de la convention de Montego Bay (UNCLOS).
- la crainte de voir les pays en voie de développement laissés de côté dans le développement des navires sans équipage.
- l'inquiétude sur l'impact avec les procédés de pêche.
- en vue de mettre à l'essai le cadre et la méthodologie approuvée pour l'exercice de définition réglementaire, procéder à un premier examen des règles 111/17-1 et V/19.2 de la Convention SOLAS, ainsi que la règle 10 de la Convention sur les lignes de charge et, s'il en a le temps, des règles 11-1/3-4 et V/22 de la Convention SOLAS
- présenter des propositions d'amélioration
- soumettre un rapport au MSC 100.
Rapport sur l'état d'avancement des travaux relatifs aux normes en fonction d'objectifs
A l'issue de l'examen des rapports sur l'état d'avancement des audits de vérification de la conformité avec les GBS, le Comité a invité l'IACS à fournir des renseignements actualisés au MSC 100 sur les progrès accomplis concernant des observations faites dans le cadre de leur audit.
Projet d'amendements aux Directives pour la vérification de la conformité avec les GBS
Le Comité a approuvé un cycle de trois ans pour la vérification, en prévoyant une certaine souplesse par l'utilisation d'une approche qualitative, et que la vérification de la conformité avec les GBS devait être un processus efficace, effectif et transparent.
Projet de directives intérimaires pour l'élaboration et l'utilisation de la méthode du degré de sécurité appliquée aux normes de l'OMI en fonction d'objectifs (méthode GBS-SLA)
Le Comité a examiné le document dans lequel l'IACS proposait de fusionner les sections 13 et 14 du projet de directives intérimaires en une seule section en vue d'obtenir un résultat univoque et reproductible à l'appui du processus d'élaboration de règles de l'OMI, en appliquant la méthode de l'évaluation formelle de la sécurité (FSA).
Le Comité a décidé de renvoyer le document de l'IACS au Groupe de travail sur les normes en fonction d'objectifs pour un examen approfondi, afin d'établir la version définitive des directives intérimaires.
Ce point concerne en particulier les navires de pêche de petites dimensions, opérant dans les eaux polaires, et pour lesquels l'Accord du Cap de 2012 permettra l'application de règles de sécurité. |
A l'issue de plusieurs interventions, le comité a :Le Comité a donc constitué un groupe de travail sur les mesures de sécurité applicables aux navires non visés par la Convention SOLAS et exploités dans les eaux polaires. Le Comité a approuvé le rapport de ce Groupe de travail et a pris les mesures suivantes :
- noté la volonté affirmée des délégations pour que l'Accord du Cap de 2012 entre en vigueur.
- reconnu le bien-fondé du renforcement du niveau de sécurité des navires non visés par la Convention SOLAS qui sont exploités dans les eaux polaires et que, pour y parvenir, il fallait mettre en place un cadre juridique réaliste.
- noté qu'un nouveau cadre juridique pourrait être le résultat de mesures obligatoires et ayant valeur de recommandation.
- décidé que les difficultés posées par les eaux arctiques et la zone de l'Antarctique étaient différentes et qu'il fallait donc tenir compte de ces différences lorsqu'une décision serait prise concernant le champ d'application de toute mesure de sécurité.
- noté la demande de constitution d'un groupe de travail chargé d'examiner ces questions.
Le Comité a ensuite chargé le SDC 6 d'élaborer des mesures de sécurité ayant valeur de recommandation qui s'appliqueront aux types suivants de navires exploités dans les eaux polaires :
- toutes les mesures de sécurité applicables aux navires non visés par la Convention SOLAS devraient s'appliquer aux eaux arctiques et à la zone antarctique.
- au moment d'examiner les mesures de sécurité propres à chaque type de navire, il faudra envisager le champ d'application au cas par cas, afin que des exemptions/exceptions puissent s'appliquer.
- les mesures ayant valeur de recommandation ne devront pas être limitées aux navires exploités dans les eaux polaires qui effectuent uniquement des voyages internationaux.
- les navires de pêche d'une longueur égale ou supérieure à 24 mètres, aux fins d'harmonisation avec l'Accord du Cap de 2012.
- les yachts de plaisance d'une jauge brute supérieure à 300 qui n'effectuent pas d'activités commerciales.
Le Danemark constate un excès de prescription sur le tuyau à double gaine demandé par le CCC4, et demande un bac à égouttures, a été soutenu par le Japon, la Chine, les Îles Marshal, la Corée, et le CESA. L'IACS y est opposée, demande le renvoi au CCC5, et a été soutenue par la Norvège, l'Italie, la Suède, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. |
Le Comité a approuvé le rapport du Sous-comité CCC4 et a pris les mesures suivantes :
Norme relative à l'alcool méthylique et à l'alcool éthylique comme combustible marine et norme relative aux raccordements pour l'alcool méthylique/éthylique utilisé comme combustible.
Le Comité a invité l'ISO à élaborer :Le délégué des îles Cook a fait remarquer qu'il faudrait d'abord élaborer la législation de l'OMI appropriée avant d'élaborer les normes ISO (payantes).
- une norme relative à l'alcool méthylique et à l'alcool éthylique comme combustible marine.
- une norme relative aux raccordements pour l'alcool méthylique/éthylique utilisé comme combustible.
Projet d'amendements aux parties A et A-1 du Recueil IGF.
Certaines délégations ont estimé qu'un bac à égouttures ne constituerait pas une solution équivalente à une gaine pour les tuyautages de combustible liquéfié sur un pont découvert.
D'autres délégations ont estimé qu'un bac à égouttures permettrait de faciliter l'inspection et l'entretien des tuyautages et, en cas de fuite, réduirait au minimum le risque de lésions corporelles pour le personnel, les dommages causés au navire et empêcherait l'accumulation de pression dans une gaine en cas de fuite.
Le Comité a décidé de laisser en suspens l'approbation du projet d'amendements aux parties A et A-1 du Recueil IGF et il a chargé le CCC 5 de réexaminer le projet d'amendements à la règle 9.5.6 et de rendre compte des conclusions de cet examen au MSC 100 à titre prioritaire.
Transport de la bauxite qui présente un risque de liquéfaction.
Le Comité a souscrit à la décision du Sous-comité de diffuser la circulaire CCC.1/Circ.2/Rev.1 sur le transport de la bauxite qui présente un risque de liquéfaction.
Transport d'engrais au nitrate d'ammonium (non dangereux).
Le Comité a souscrit à la décision du Sous-comité de diffuser la circulaire CCC.1/Circ.4 sur le transport d'engrais au nitrate d'ammonium (non dangereux).
Deux interventions seulement en séance plénière sur ce point de l'ordre du jour : La Fédération de Russie s'élève sur la diffusion de la circulaire III.2/Circ.2 sur la mise à jour pragmatique des ECDIS qui, à son avis, n'est pas applicable. La Chine adresse ses remerciements pour la coopération de l'OMI et d'États membres dans l'enquête sur l'accident entre les navires Sanchi et CF Crystal. |
Le Comité a approuvé le rapport sur les travaux du Sous-comité III-4 et a pris les mesures suivantes :
- Publication des rapports d'enquête de sécurité maritime.
- Résolutions de l'assemblée élaborées par le Sous-comité III.
- Application des prescriptions des instruments non obligatoires dans le contexte de contrôle des navires par l'État du port.
- Mise à jour des ECDIS.
- Résultats des travaux de la troisième session du groupe de travail mixte ad hoc FAO/OMI sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les questions connexes.
- VMS, AIS et LRIT.
- Mémorandum d'entente sur l'application des instruments par l'État du pavillon aux navires effectuant des voyages nationaux en Océanie.
- Cohérence des dispositions relatives aux inspections dans l'eau applicables aux navires à passagers et aux navires de charge.
- Mise en œuvre anticipée des amendements à la Convention SOLAS de 1974 et aux instruments obligatoires connexes.
- Enquête sur l'abordage entre les navires Sanchi et CF Crystal.
Ce point de l'ordre du jour traite essentiellement des facteurs techniques aggravants de l'accident du Costa Concordia, mais le facteur déclenchant reste mis de côté. Si le facteur humain avait été étudié, un certain nombre de défauts très dérangeants seraient rapidement apparus. |
Le Comité a approuvé le rapport sur les travaux du Sous-comité SDC-5 et a pris les mesures suivantes :
Ce Sous-comité participe au MSC ainsi qu'au MEPC, ce qui s'est traduit par quelque propos aigre-doux sur le fait que tout ce qui touche à la sécurité relevait exclusivement du MSC, et que le MEPC devait tenir le MSC informé en conséquence (incidence sur la sécurité du mélange de carburants pour atteindre la teneur limite en soufre de 0,5%). |
La surcharge de travail subie par le Sous-comité NCSR a enfin été prise en compte. La durée des sessions a été portée à 8 jours. Les USA sont montés au créneau avec succès pour soutenir l'intégration du système Iridium dans le SMDSM malgré les soumissions de la Chine, du Royaume-Uni et de l'Allemagne faisant état d'un certain nombre de problèmes. |
Le Comité a approuvé le rapport sur les travaux du Sous-comité des systèmes et de l'équipement du navire (Sous-comité SSE) à sa 5e session. Il a pris note des progrès réalisés dans le cadre de l'élaboration des objectifs et des prescriptions fonctionnelles applicables aux appareils de levage et treuils de manutention des ancres à bord et, en particulier, des avis exprimés au SSE 5 quant à la manière de traiter la formation des équipages et du personnel à terre ayant recours aux appareils de levage et treuils à bord et la délivrance des brevets.
NIL
NIL
NIL
Faits nouveaux intervenus depuis le MSC 98, y compris l'échange de renseignements sur les actes de piraterie et les vols à main armée.
Le Secrétariat a souligné que l'Organisation avait reçu en 2017 des rapports sur 203 actes de piraterie et vols à main armée à l'encontre des navires, niveau le plus bas depuis plus de 20 ans. D'une année sur l'autre, les incidents ont diminué d'environ 8 % à l'échelle mondiale.
Le Comité ne peut traiter que les problèmes techniques résultant des tentatives de passage clandestin par voie maritime. |
NIL
NIL
Rappel : les règles de l'OMI sont claires, toutes les soumissions traitées dans le point de l'ordre du jour "divers" sont débattues, mais ne peuvent faire l'objet de prises de décisions par l'OMI. Cela concerne donc des sujets en principe d'ordre secondaire, mais aussi des sujets sur lesquels le Comité ne souhaite pas s'engager. |
Le Comité a noté les points de vue exprimés suivants :
- Examen des enseignements tirés d'un accident survenu durant l'essai en mer d'un remorqueur à propulsion azimutale arrière.
La Chine a soumis au MSC 98 un rapport initial sur les enseignements tirés de l'accident survenu durant l'essai en mer du remorqueur à propulsion azimutale arrière JMS Delta et a proposé qu'il soit procédé à une analyse des lacunes associées aux règles existantes de la Convention SOLAS de 1974 et de la Convention STCW de 1978.
Le Comité a invité la délégation chinoise à tenir compte du fait que les Normes de manœuvrabilité des navires (résolution MSC.137(76)) ne s'appliquent pas aux remorqueurs ASD étant donné qu'elles ont été élaborées à l'intention des navires dotés de systèmes traditionnels de propulsion et de gouverne mais que, conformément au paragraphe 1.2 des Normes, ces dernières pourraient être mises à jour.
- Prescriptions applicables à l'agencement pratique des places assises dans les embarcations de sauvetage.
Le Comité a examiné une proposition des îles Marshall et de la Royal Institution of Naval Architects sur la révision des dimensions actuelles de l'espace élémentaire d'occupation assise dans les embarcations de sauvetage, compte tenu des travaux de recherche anthropométriques récemment effectués, et à remplacer la figure connexe mentionnée au paragraphe 4.4.2.2.2 du Recueil LSA par une nouvelle figure.
Le Comité a invité les États membres et les organisations internationales à soumettre des propositions à une session future, conformément au document sur l'organisation des travaux et les méthodes de travail des Comités (MSC-MEPC.1/Circ.5).
- Pesage obligatoire des conteneurs.
Le Comité a pris note des résultats d'une enquête que l'Association des producteurs d'agrumes d'Afrique du Sud avait effectuée à la mi-2017. L'enquête a permis de conclure que les prescriptions avaient été mises en œuvre de façon suffisamment raisonnable, les problèmes signalés ayant été très peu nombreux.
- Normes de l'AISM concernant la formation du personnel des STM et la délivrance des certificats.
Le Comité a approuvé la circulaire MSC.1/Circ.1065/Rev.1, intitulée "Normes de l'AISM concernant la formation du personnel des services de trafic maritime (STM) et la délivrance des certificats".
- Participation au système de navires d'observation bénévoles (VOS) de l'OMM.
Le Comité a approuvé la circulaire MSC.1/Circ.1293/Rev.1, intitulée "Participation au système de navires d'observation bénévoles de l'OMM".
- Liste des certificats et documents que les navires sont tenus d'avoir à bord.
Le Comité a demandé au Secrétariat de diffuser un rectificatif à la Liste et a invité les délégations à soumettre des amendements à apporter en conséquence aux Procédures PSC, au Recueil BLU, au Code IMSBC et aux Directives mentionnées (MSC.1/Circ.1461) aux Sous-comités SDC et CCC, afin de les examiner au titre du point de l'ordre du jour "Divers".
- Mise à jour continue et utilisation de la liste des instruments non obligatoires.
Après avoir examiné le document de la République populaire démocratique de Corée qui demande des précisions au sujet du lien existant entre la Liste des codes, recueils de règles, recommandations, directives et autres instruments non obligatoires liés à la sécurité et à la sûreté (MSC.1/Circ.1371) et le module du GISIS sur les "instruments non obligatoires", le Comité a décidé de ne plus diffuser la circulaire MSC.1/Circ.1371 et a invité les États membres à ne consulter que la liste du module "Instruments non obligatoires" du GISIS.
- Questions relatives au Recueil sur la navigation polaire.
Le Comité a examiné un document soumis par la Fédération de Russie concernant une erreur qui existe au paragraphe 1.3.1 de la partie l-A du Recueil sur la navigation polaire, dans lequel il est énoncé : "Tout navire auquel s'applique le présent Recueil doit avoir à bord un certificat pour navire polaire en cours de validité". La Fédération de Russie estime que cette phrase doit commencer par "Tout navire auquel s'applique la présente partie". Le Comité a estimé qu'il faut modifier en conséquence ce paragraphe 1.3.1 et a demandé au Secrétariat d'apporter la correction nécessaire.
Le Comité noté les renseignements fournis par l'ICS et l'OCIMF sur leur initiative visant à mettre au point des recommandations pour l'élaboration d'un Manuel d'exploitation dans les eaux polaires, qui devrait se trouver à bord des navires conformément au chapitre 2 de la partie l-A du Recueil sur la navigation polaire. Une fois élaborées, les recommandations conjointes du secteur seront soumises au Comité à titre d'information afin qu'il prenne les mesures appropriées.
- Amélioration de la sécurité des dispositifs de transfert du pilote.
Le Comité a pris note des renseignements fournis par l'IMPA sur les résultats de l'enquête concernant l'amélioration de la sécurité des dispositifs de transfert du pilote et, en particulier, sur le fait que l'inclusion d'échelles de pilote dans le régime d'inspection du matériel de sécurité des navires n'avait pas eu d'incidence sur les normes existantes.
- Renseignements sur la fermeture des ports maritimes situés en République autonome de Crimée et dans la ville de Sébastopol.
Le Comité a pris note des renseignements fournis par l'Ukraine au sujet de la fermeture des ports maritimes situés en République autonome de Crimée et dans la ville de Sébastopol ainsi que des renseignements fournis par la Fédération de Russie en réponse au document soumis par l'Ukraine. Le Comité a rappelé que le MSC 97 avait estimé que l'OMI n'était pas l'instance appropriée pour examiner la question mais, reconnaissant l'importance de la sûreté et de la sécurité de la navigation, il avait invité les États membres et les parties intéressées à informer l'Organisation des menaces qui pouvaient exister pour la sûreté et la sécurité de la navigation dans la partie nord-est de la mer Noire, pour diffusion à tous les États membres conformément aux procédures de l'OMI.
Cdt F.X. Pizon,
Conseiller de la délégation française