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Le Centre de Droit Maritime et Océanique (Nantes).
 

       On sait que le Centre de Droit Maritime et Océanique (Nantes), avec le Pr. Chaumette et une forte équipe, est une référence dans son domaine. Il supervise, en ce moment, un programme de recherche « Human Sea », dans un cadre ERC (European research council). En gardant l'esprit humain rappelé dans le nom du programme, l'objectif est de repenser le droit maritime au vu des nouvelles activités ou technologies, de s'interroger sur l'action de l'État en mer (eaux côtières, territoriales, haute mer). Un premier colloque international a eu lieu, essentiellement tourné vers la lutte contre les trafics illicites en mer, avec des contributions diverses, sur la surveillance de l'espace marin, la lutte contre les trafics (marchandises, hommes ou pêche), la piraterie, la protection des droits fondamentaux, l'emploi de gardes privés.

       Plusieurs commentaires sur la responsabilité du capitaine. On peut signaler que sur question, il a été dit qu'en cas de « bavure » (par exemple, après autorisation d'ouverture du feu par le capitaine, un tir inapproprié d'un garde), le fait que la responsabilité revienne à la compagnie de sécurité (employeur du garde) est cohérent avec le fait que la règle oblige ladite compagnie de sécurité à être assurée pour ce genre de cas.
 

       On peut signaler un commentaire du Pr. Chaumette, dans le cadre général, sur le rapport du capitaine avec l'armateur. Des dirigeants parfaitement au fait des détails de la charge et du travail de ce capitaine toujours isolé (malgré les liaisons) sont nécessaires pour pouvoir discuter avec lui, sinon « c'est la catastrophe », et, actuellement, on se demande parfois auprès de qui, chez l'armateur, le capitaine peut faire état de ses problèmes.
(Avis personnel, à l'armateur on peut peut-être ajouter l'administration).

Cdt Ph. SUSSAC