Eolien offshore en Manche Est - Mer du Nord
![]() Les zones à vocation éolienne sur la façade maritime Manche Est - Mer du NordZone 1 : Caps et détroit du Pas-de-CalaisPrédominance de la navigation maritime, des enjeux de sécurité maritime et des infrastructures portuaires et EMR. Besoin de maintenir l'activité de pêche maritime, le potentiel aquacole de la zone ainsi que de granulats marins, tout en permettant l'accueil des activités touristiques grandissantes. Préservation des corridors migratoires et des habitats remarquables. Zone 2 : Estuaires picards et mer d'Opale Prédominance de la navigation maritime et des enjeux de sécurité maritime. Zone de développement de la connaissance du patrimoine marin, de protection et de développement durable du milieu marin (pêche et aquaculture marine durables, et activités portuaires associées, tourisme littoral, préservation des zones fonctionnelles halieutiques et granulats). Zone 3 : Côte d'Albâtre et ses ouverts Zone de confortement du potentiel des énergies marines renouvelables, des activités de pêche durable et d'extraction de granulats marins dans le respect des zones fonctionnelles halieutiques. Zone 4 : Baie de Seine Zone de renforcement de la cohabitation des usages dans un contexte de multi-activités présentes ou à venir (granulats marins, pêche, aquaculture, énergies marines renouvelables, attractivité touristique, infrastructures portuaires, industrielles majeures et de défense) et de forts enjeux écologiques estuariens (nourriceries, frayères, sites de nidification, etc.). Zone 5 : Large baie de Seine Prédominance de la navigation maritime et des enjeux de sécurité maritime. Zone de développement des EMR et des granulats marins, en cohabitation avec les activités maritimes existantes, dont la pêche et la défense, et le besoin spécifique de protection des mammifères marins. Zone 6 : Nord Cotentin Zone à fort potentiel de développement durable des activités maritimes actuelles ou émergentes (pêche et aquaculture marine durables, production d'énergie par hydroliennes, construction navale, activités militaires, tourisme littoral, etc.). Zone 7 : Ouest Cotentin - Baie du Mont-Saint-Michel Zone de conciliation de sa vocation conchylicole et de pêche maritime d'une part avec son attractivité touristique, la richesse de son patrimoine naturel et de ses écosystèmes marins d'autre part. Zone 8 : Manche Ouest au large des îles anglo-normandes Prédominance de la navigation maritime et des enjeux de sécurité maritime en cohabitation prioritairement avec les activités de pêches professionnelles durables et à vocation de développement d'énergies marines renouvelables. Zone de préservation des mammifères et oiseaux marins.
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Connaissances scientifiques sur les impacts des éoliennes offshores. Conséquences et effets cumulés des projets de parc sur la façade. Retours d'expérience des parcs éoliens étrangers. Recherche sur les méthodes d'ensouillage des câbles. Retours d'expérience sur les moyens de compensation des effets de masques/pertes radars liés aux éoliennes. Développement d'outils d'aide à la navigation (axes d'alignement). Impact économique des zones de pêche, mais aussi des ports de pêche et des armements dépendants de la zone. Suite à une étude, il a pu être établi un atlas cartographique de l'activité de pêche professionnelle, navires français et étrangers, pratiquant les chaluts et les sennes, dragues remorquées par bateaux, navires pratiquant les arts dormants. D'où une analyse économique par port d'attache, port de retour, groupe d'espèces, groupe d'engins, mais aussi par saisonnalité et comparaisons inter-annuelles. ![]()
La principale conséquence en termes de modification de trafic serait sur l'atterrissage aux ports de Rouen, du Havre et d'Antifer (50 navires par an en moyenne pour Antifer). En fait il y aurait peu d'impact sur la baie de Seine en ce qui concerne la navigation et la sécurité maritime, le problème pouvant venir des navires arrivant sur zone et n'ayant que peu de connaissances de celle-ci, surtout après modification. Avis personnel : les cartes à jour, les avis préliminaires et temporaires ainsi qu'une veille consciencieuse sur les passerelles permettent de diminuer ce risque ; une autre solution consisterait à utiliser un pilote (type hauturier) pour les atterrissages Le Havre/Antifer, mais cela représente un coût non négligeable. Une éolienne, pale haute, est proche de la hauteur de la tour Eiffel. Le parc éolien sera-t-il vraiment visible ? A 12 milles ce n'est déjà plus trop le cas, et il y a souvent de la brume en Manche. Pour minimiser l'impact on peut toutefois respecter un certain éloignement, diminuer le nombre de machines, rechercher des alignements, réduire l'étalement. Etude de la nature et la qualité des matériaux constituant les fonds marins pour préserver l'extractible. Etude de la déviation possible des navires extracteurs de GM (temps, coûts supplémentaires). Vérification que cela ne modifie pas la rapidité d'intervention depuis les centres de secours maritimes (bateau et hélicoptère). Etude sur la potentielle modification des courants et du transit sédimentaire liée à l'implantation du parc. ![]()
Parc prévu pour une puissance de 600 MW, ce qui correspondrait désormais à un maximum de 35 éoliennes, au lieu des 46 prévues initialement. Fondations monopieux pour les éoliennes, les câbles inter-éoliennes seront sous-marins ainsi que la double liaison électrique entre le poste électrique en mer et le point d'atterrage, les câbles devenant souterrains pour rejoindre le poste électrique terrestre, vers le réseau. Ce parc éolien sera équivalent à la consommation d'électricité annuelle de près d'un million d'habitants, au vu de la consommation actuelle (qui ne tient pas encore compte de la montée en puissance des voitures électriques). Enjeux environnementaux notamment vis-à-vis de l'avifaune et de la zone Natura 2000. Cohabitation avec les activités existantes de pêche professionnelle, de navigation commerciale, de tourisme. Et enjeu aussi transfrontalier avec la Belgique. Les principaux compartiments étudiés sont l'hydrodynamique, la dynamique sédimentaire, la qualité des eaux et des sédiments, l'acoustique sous-marine et aérienne, les peuplements benthiques et leurs habitats, les ressources halieutiques, les mammifères marins et les biocénoses planctoniques. Les premiers coups de pioche sont prévus pour 2023, la construction (phase intensive) en 2025 pour une production en 2027. 4 groupes de travail existent : Les objectifs de ce dernier groupe, auquel je me suis inscrit au nom de l'AFCAN, sont :
Cdt Hubert Ardillon
Vice-président de l'AFCAN |