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Un gros porte-conteneur effectuait un arrêt technique programmé dans un chantier d'extrême-orient. Les travaux avançaient bien et le programme était respecté.
Prévue dans la liste des travaux, la mise à terre de tous les extincteurs, pour inspection et recharge par un représentant agréé, avait été effectuée et des extincteurs en remplacement provisoire mis à bord. Au total 59 extincteurs de 9 litres à mousse ont été inspectés et rechargés. Chaque extincteur avait un certificat d'inspection lors de sa remise en place à bord.
Un exercice de sécurité fut fait alors que le navire était toujours au chantier. Au cours de l'exercice une démonstration de la mise en service et de l'utilisation correcte d'un extincteur à mousse fut faite.
Le second capitaine fut consterné par la qualité "liquide" de la mousse et son incapacité à produire une vraie couche de mousse. Pensant que c'était un cas isolé, il percuta un autre extincteur, mais avec les mêmes résultats.
Afin de comparer la qualité de la mousse, le second capitaine fit recharger les deux extincteurs essayés avec les recharges du bord. Cette fois le résultat espéré fut obtenu : une couche de mousse épaisse qui étouffa rapidement le feu.
Le fournisseur répondit rapidement à la demande du second capitaine et rechargea tous les extincteurs aux normes dans les six heures qui suivirent l'incident.
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